Avant d’être exclu le 11 juin 2009, j'occupais le poste de secrétaire général adjoint et celui de délégué syndical central adjoint.
De 2001 à juin 2007, j’ai assuré la fonction de secrétaire général. Durant ces années, j’ai œuvré pour que le SAP/GMF Unsa soit un syndicat dynamique et moderne, communiquant le plus possible avec ses adhérents. Pour ce faire, j’avais informatisé la trésorerie du syndicat, développé de nombreux outils de communication, mis en place un site internet dont j’assurais la maintenance en m’efforçant de le mettre régulièrement à jour.
En juin 2007, j’avais décidé de passer la main. Bernard Abrial avait accepté de me succéder au poste de secrétaire général. Il avait été élu à l’unanimité par l’assemblée générale puis reconduit en 2008, toujours à l’unanimité. Alors que son engagement durant deux mandats a été total, il a été viré, comme moi, dans l’illégalité la plus totale, sans respect des statuts.
L’une comme l’autre, nos exclusions se sont faites 15 jours avant l’assemblée générale du 24 juin 2009 pour tenter de nous empêcher, par des méthodes illicites et illégales, de participer à celle-ci, nous déjouant ainsi, de ce fait, d’être candidats au renouvellement de la commission exécutive.
Mes convictions syndicales et la combativité dont j’ai toujours fait preuve, étant restées intactes malgré toutes les bassesses dont j’ai été victime, j’ai donc décidé de continuer à militer sous le label Union Syndicale Solidaires.
J’aurais pu faire le choix de rejoindre une des 5 autres organisations syndicales, comme Bernard Abrial qui a rejoint FO. C’est une décision que je respecte ; mais pour ma part, ce n’est pas la solution que j’ai choisie.
Le principe de liberté et d’autonomie mis en avant par l’Union Syndicale Solidaires correspond aussi à ma conception du syndicalisme.